L’austérité, voilà un mot que nous entendons dorénavant chaque jour. Il est devenu la constante des partis dominants. L’austérité serait la clé, la réponse, la finalité de toute chose politique à les entendre. Ce concept est d’ailleurs tellement partagé et diffusé par les médias, que l’on pourrait finir par ne plus s’interroger. Peut-être est-ce l’objectif ?
Car derrière l’austérité, il y a un dessein évident. C’est celui d’assurer, à jamais, le remboursement des dettes. Dettes qui sont les créances donc la richesse, ne l’oublions pas, de quelques-uns. Qui peut prêter à l’état ? Ceux-là mêmes qui payent de moins en moins d’impôts depuis les années 80. Les fortunés et les banques nous facturent au prix fort ce que l’on pourrait, de droit, avoir gratuitement.
Ne plus s’interroger sur l’austérité, c’est donc accepter à jamais de payer nos impôts pour les riches et non plus pour l’éducation. Accepter l’austérité, c’est faire de chacun de nous un Sisyphe moderne. C’est nous condamner à la souffrance perpétuelle de porter à jamais, sans sens, le rocher des dettes et des intérêts, car quelques dieux modernes en auraient décidés ainsi.
L’austérité détruit. Elle massacre la vie de nos parents en réduisant leur salaire, en augmentant leurs factures. Elle condamne également l’avenir de la jeunesse. Je vais vous citer un exemple concret. Ce qui est d’autant plus facile que malheureusement l’austérité est devenue notre réalité en France.
Par exemple à Montpellier, les jeunes profitaient d’un Pass Culture. Celui-ci offrait à tous un accès à prix réduit aux cinémas, musées et concerts. Cette initiative permettait à ceux qui ont le moins de moyens d’accéder facilement à une offre culturelle incroyable.
Ce succès et cette réalité pèsent bien peu face à la fameuse austérité. La mairie socialiste a décidé de réduire de moitié sa subvention à ce projet novateur. Le succès du Pass Culture étant un fait, il n’y a d’autre justification que, vous l’avez devinée, l’austérité.
Cet exemple en est un parmi tant d’autres. Ce n’est qu’un début. L’austérité a vocation à sacrifier tout ce qui était cher à nos yeux. Elles rentrent dans toutes les sphères, car la dépense publique se diffusait partout.
Nous ne pouvons accepter de continuer à étudier, à travailler pour ne jamais vivre. Car l’austérité, ce sont les chaines modernes qui nous lient à la morosité et à la dépression économique et morale.
Jeunes, anciens, nous ne voulons pas être austères. Nous préférons la vie et la prospérité.
